Pages

17 avril 2014

Laurence Vidal - Yoga du Cachemire

Un état spontané

Si la vie est un art, le corps, mon "si proche", en est l’instrument. Loin d’être cette mécanique plus ou moins bien huilée, esclave de ma pensée, à quoi je le réduis souvent, il est la caisse de résonance de toute perception, sensation, émotion et pensée qui s’y présentent.  

Accordé, mon instrument frémit. Il accueille spontanément tout ce qui l’effleure, laisse s’en déployer l’écho en accords vibrants qui finissent par se résorber dans le silence. Un silence plein de vie.  

Le plus souvent, l’instrument est désaccordé, c’est à dire encombré de tensions qui, nées de mon psychisme, s’engramment dans ses muscles, ses articulations, ses organes… Ainsi opacifié, il oppose sa raideur aux sollicitations du monde comme à celles de l’âme. Il perd son aptitude naturelle à enrichir de sa voix le chant de l’existence.  

A moins que… 


Texte trouvé sur le site de Laurence Vidal  Yoga du Cachemire

A suivre  

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...