Un état spontané
Si
la vie est un art, le corps, mon "si proche", en est l’instrument. Loin
d’être cette mécanique plus ou moins bien huilée, esclave de ma pensée,
à quoi je le réduis souvent, il est la caisse de résonance de toute
perception, sensation, émotion et pensée qui s’y présentent.
Accordé,
mon instrument frémit. Il accueille spontanément tout ce qui
l’effleure, laisse s’en déployer l’écho en accords vibrants qui
finissent par se résorber dans le silence. Un silence plein de vie.
Le
plus souvent, l’instrument est désaccordé, c’est à dire encombré de
tensions qui, nées de mon psychisme, s’engramment dans ses muscles, ses
articulations, ses organes… Ainsi opacifié, il oppose sa raideur aux
sollicitations du monde comme à celles de l’âme. Il perd son aptitude
naturelle à enrichir de sa voix le chant de l’existence.
A moins que…
Texte trouvé sur le site de Laurence Vidal Yoga du Cachemire
A suivre
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