"Le
psychanalyste Carl Jung était un jour en excursion quelque part en
Afrique, accompagné de quelques villageois.
Il
s'étonnait de ce que ceux-ci désiraient s'arrêter pour se reposer
plus souvent qu'il ne lui semblait nécessaire. Il ne voulait surtout
pas tomber dans l'habituel piège de l'ethnocentrisme en concluant
qu'ils étaient paresseux. Toutefois, les haltes ne cessaient de se
multiplier.
A
bout de patience, il leur demanda pourquoi ils avaient besoin de se
reposer aussi fréquemment. Leur réponse le laissa pantois:
"
Lorsque nous marchons sur ces pistes, nous nous arrêtons de temps à
autre quand nous nous apercevons que nos âmes n'arrivent plus à
nous suivre.
Lorsque nous les avons trop distancées, nous attendons un peu, pour leur permettre de nous rattraper.
Lorsque nous les avons trop distancées, nous attendons un peu, pour leur permettre de nous rattraper.
Sans
elles, nos idées deviennent confuses, et nous nous perdons. »
Extrait
du discours du recteur Bruno Delvaux à la rentrée académique de
l'UCL
via le blog
Emmila Gitana
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire