Regarder à neuf. Bousculer et se bousculer.
Se détendre jusqu’à devenir transparent. Vivre en poète.
La leçon de vie de Fabrice Midal, un personnage hors du commun.
« Les poètes, avec la langue qui est la leur, sont des étoiles dans l’ouvert du ciel. En tant qu’artistes, ils allument des incendies qui éclairent un chemin.
Vivre en poète, c’est oser penser qu’à l’impossible, nous sommes tenus...
La poésie est une absence de discours, une parole incandescente, neuve, elle est toujours un porte-parole de l’impossible. Il faut oser aimer, sans mesure, absolument.
Dans le sillage de Nietzsche et de Rilke, je voudrais chercher à « libérer le feu de la vraie vie ». S’ouvrir à la vie n’est possible qu’à celui qui la prend toute entière, qui dit oui à la vie sans rien en retrancher.
Il faut savoir ce que l’on veut : le confort devant une pizza-télé et la gangue des habitudes ou se risquer à être libre, prendre conscience que l’on se ment et tout faire pour se rapprocher de sa vraie nature, de la vérité de son cœur, de son immensité méconnue.
Comment vivre, être proprement soi, sans tout risquer ?
« Qui seulement fait de toute son âme ce qu’il doit faire, ne s’égare jamais » (Hölderlin).
Ce que nous cherchons coule dans nos veines... »
2 photos via Flickriver : en haut "Leap of Faith"
en bas " Touching the winds"
Texte extrait d'un interview de Fabrice Midal pour Nouvelles Clés
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