C'est
par hasard que le yoga est venu à moi, mais il s'est imposé
rapidement comme un choix. En pratiquant quotidiennement pour
absorber et entretenir la transformation subtile générée par les
asana
et le contrôle de la respiration, mon corps et mon esprit se sont
réajustés jusqu'à parvenir à un apogée : un flux unique et
ininterrompu d'attention et de conscience.
Nous
naissons curieux et c'est cette curiosité qui nous incite à
rechercher une manière de vivre la vie que Dieu nous a donnée avec
honneur et dignité.
Bien
que j'aie commencé à pratiquer l'asana
et le pranayama
en compartimentant corps et esprit, plus tard j'ai associé (samyoga)
ces différents mouvements afin d'intégrer (samyama)le
même flux d'énergie dans toutes les parties du corps grossier.
Le
processus intensif de pénétration de l'attention dans le corps
causal à travers le corps subtil encourage la conscience en sommeil
à s'étendre pour toucher la frontière de l'âme – la face
interne de la peau. Le yoga utilise donc le corps – le contenant –
pour toucher l'âme – le contenu.
J'ai
dû demeurer en asana
de longues périodes pour que mon âme résonne dans chacune de mes
cellules.
J'étais
expressément engagé dans l'asana
et le pranayama,
mais je savais au fond de mon coeur que les autres pétales du yoga
étaient aussi entrain d'opérer.
Le
corps est fini et mortel, mais l'âme est infinie et immortelle. J'ai
travaillé à ce que mon âme intègre sa frontière naturelle – le
corps – en me servant des cinq éléments naturels, la terre,
l'eau,le feu, l'air et l'éther, et de leurs infrastructures
éthériques, l'odeur, le goût, la forme, le toucher et la
vibration.
Ainsi
équilibré, le corps est uni à l'âme dans une union divine.
B.K.S
Iyengar
avant-propos
du livre
« Sagesse
et pratique du yoga »
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