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"Alors, voyez-vous, si je veux me "déconditionner", réaliser la "révolution intérieure" et accéder à la "première et dernière liberté", je préfère lire Gaudapada, Houei-neng, Lin-tsi, Tchouang-tseu, et d'autres vieux maîtres rugueux, mais pas sclérosés pour deux roupies, toujours verts et vivaces, inscrits dans leur tradition tout en sachant la contester et l'enrichir, pas décidés, sous prétexte que l'eau du bain est sale, à jeter le bébé avec...
Ou
bien, tenez, je préfère encore lire cet homonyme indien du premier K,
vous savez, l'autre Krishnamurti, qui se fait plus volontiers appeler U.G.
et qui dirige, à lui tout seul, et avec une superbe insolence, une
entreprise de démolition spirituelle.
Ce troisième K — qui est du reste
un disciple dissident du premier — je vous le recommande chaudement,
du moins si vous aimez les coups.
Car, au moins, lui va jusqu'au bout
du vide, jusqu'au bout du rien.
Et son vide n'est pas clean, son rien
n'est pas élégant. Il liquide, il bazarde le cycle entier, de vraies
"soldes de soldes".
Avec lui, pas de shopping sélectif : tout doit
disparaître ! Ou encore, dernière suggestion amicale : lisez les
upanishads, ça vient de paraître."
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