la joie de vivre ici-bas, la simple et puissante joie d'être vivant - traduction biologique : la joie d'être né(e). » (...)
"Il faut un jour avoir dit oui à sa naissance." ( Gabriel Miron)
« Lorsque je suis tombée sur cette phrase, j'ai pleuré ... pleuré longtemps. Au bout des larmes l'évidence est apparue,
ces larmes étaient celles du nouveau-né arraché à son paradis de beauté et de lumière.
Au premier souffle qui nous met au monde s'accroche une âme en peine de la perte d'un paradis
dont elle va être longtemps nostalgique.
J'ai aussi compris que si je ne guérissais pas de la nostalgie de cet "ailleurs" ... je passerais beaucoup de temps à pleurer.
De fait j'étais devenue une plainte ambulante jusqu'au jour où une maladie auto-immune m'a réveillée :
le moment du choix libre et conscient de me remettre au monde était arrivé. » (...)
« Et si certains jours, la "vie normale" me donne encore quelques bonnes raisons de pleurer,
je laisse en conscience ces larmes "liquider" ce qu'il peut rester en moi de nostalgie pour que "l'ailleurs" puisse me remplir de joie.
Car la bonne nouvelle, c'est que plus on guérit de la nostalgie, plus "l'ailleurs", la paix, la beauté, l'amour trouvent la place en nous.
Grand paradoxe cosmique à savourer sans modération. »
Via Tumblr |
Arouna Lipschitz fait un film pour parler à nos âmes en peine du manque d'amour
Voir lanostalgiedelailleurs-lefilm.com
Lire l'article en entier page 95 du n° 24 du magazine Happinez
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